Les pâturages.

Je ne peux pas me calmer darling tu comprends, il y a un feu en moi, un feu noir, un feu bouillant, un feu que vous voulez aspirer, il y a un beau feu, bouillonnant, un si beau feu, un feu mélancolique, un feu qui aime les paysages et la douceur, un feu de fleuve et de colline, un feu haletant et pur. Je veux que mon feu se souvienne, je ne veux pas qu’il soit seulement un feu. Le feu épuise, je veux qu’il soit le terroir, qu’il soit la fantaisie, une enfance, une étable dans une prairie. Ce sont les arcs et les poutres qui doivent bouillonner dans un paysage sensible. Je veux qu’il devienne cette grande pâture, ce grand ensemble. Je veux qu’on respecte les personnes, je veux que soient les cours et les maisons grâcieuses, qu’un nuage enveloppe les flammes et que seulement subsiste un matin dans la stricte rondeur des pâturages.

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