Le vrai et le faux jardin.

Un jardin est souvent une névrose, une haine du naturel, une haine de l’échappée. Faussement entretenu, il signe la bêtise de l’homme, son appartenance à un naturel faux, son égoïsme.

Il est parfois le lieu de la haine et l’incarcération, la haine de l’ouverture et du voyage, du corps, la petitesse. Il assigne à résidence et hait. S’il y a de l’immanence, de la vraie, alors ça va, mais elle est partout, dans le cœur et en soi, pas dans la hai(n)e névrotique.

Un vrai jardin est l’immanence, le monde, la vraie ouverture, pas la haine crottée et l’assignation à résidence. Il est ce qu’est la vraie lecture, pas des faux livres, des résumés spirituels, ou des bouches bées devant sa connerie, non le vrai monde.

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