DENTS DE LAIT

La femme cache avec sa légèreté d’odieux forfaits
Elle tisonne le silence plus grave encore qu’un cercueil
Avec des dents silencieuses elles aussi

Elle sème des naissances qui ont des cornes
Dans les mains et meurent d’être semblables
A des ailes brisées et des corps échoués

Battant les écumes qui nourrissent ses rêves
Elle détruit ce qui pullule
Et les saillies des rêves d’équilibre

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