Poèmes mièvres adressés à Vanessa Springora afin d’obtenir ses faveurs.

1.

Je ne veux pas défier ce que ne peut
L’écriture lever
Dans tes fossés qui prennent
Comme des mers adjacentes
Et les tours qui pivotent
Sur le levant de tes hanches

Je ne veux pas croiser
Le malpropre millefeuille
De ton ventre où cogite
La vérités des apparences

Je ne veux pas poinçonner
Le lilas de tes yeux
Avec les crochets du désir
Mais alimenter une eau
Qui ne soit de plaisir
Mais de sincérité

2.

Conneries que les mots, en effet
Mais je divague sur la colline
Et la pinède est un équilibre
Pour ce qui n’est jamais
Un acte malfaisant

L’imaginaire est une pacotille
Qui sert à se gonfler
De l’honnêteté des pollens
Et des météores combustibles

Il est la métaphysique de l’angoisse
Simple et douce comme la source
Et aucun mot ne s’écarquille
En dehors des véritables
Pousses de plantes
Et sève de plaisance

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