LE NUAGE

Le nuage bougeait dans l’ordre machiavélique des choses
Buvait de l’encre sur sa lèvre
Butait sur l’obstacle et dès lors
Levait ses mains vers l’autre ciel
La poésie entrait dans le seul chemin
Dans une algèbre dévoilée

Elle libérait du sang sur la nappe
Et les circonstances atténuantes
Les levées de bouclier
Changeaient dans les aurores
Dans la fin des temps

Agissant sur la crème de ce bord
Qui était un mur
Une voix douce aux conséquences
Aussi merveilleuses qu’imprudentes
Je me délectais de savoir
De connaitre les risques de cette volupté
De ce mur qui circulait

Faisait le deuil de sa consistance

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