LE TRONC
Mais je vivais comme une feuille tremble
J’étais sur le fait d’un arbre déraciné
Et me demandais s’il était mort
Car il vivait encore
Le bois était intact, parsemé de quelque trous
Et ce bois m’apportait un bonheur
Sur lequel je circulais et discutais
J’étais aux anges avec le bois
Le bois est-il minéral ou organique
Il faudrait le vérifier, je n’en avais pas l’envie
J’avais l’envie de ne pas savoir
Mais de circuler sur cette si ténue
Cet amour épris du vide