Je ne me prétends nullement comme le chantre de l’amour, de l’humain ou de la déité. Il me semble relever simplement d’un travail poétique et ordinaire que j’envisage sous toutes ses formes. Je laisse ce premier travail aux prêcheurs de confiance. Ma notion de liberté qui n’a jamais été outrancière – je n’ai aucune illusion sur le fait que personne ne soit libre et n’en ai jamais eue – m’amène à ce qu’il y a de plus simple en somme en même temps que complexe : mais c’est dans la simplicité comme dans un couronnement qu’on obtient des vertus insaisissables.

Bref je ne demande pas grand chose et suis bien aise d’être ainsi sur le devant de la scène et tout à fait surpris aussi. Je n’aspirais somme toute qu’à une vie normale, mais comme elle m’a été ainsi empêchée des manières les plus pittoresques et absurdes qui soient je n’ai pu que m’adapter à ma situation, parfois sublime et nébuleuse et d’autres fois tellement merdique que je n’en ai pas les mots.

Bon d’accord j’ai fait preuve d’un immense orgueil face à 124 amis virtuels qui savaient parfaitement qui j’étais et quel jeu je jouais mais diable mon talent doit être récompensé pour ce qu’il est et pas ma personne. Il y a un fossé entre les deux que je n’ai jamais prétendu raccorder. Ma solitude et mon ivresse momentanée m’ont joué de vilains tours que je suis le premier surpris à contempler aujourd’hui.

J’avoue parfaitement comprendre l’instabilité d’autres personnes sur ce sujet, je serais bien jaloux de voir quelqu’un à ma place… Mais bon les gars venez me voir putain, j’y suis pour rien.

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