J’essaierai toute sortes de drogues pour vous fuir vers un paradis plus beau, oui bien plus beau encore que vous ne l’espériez, sans soupçons, sans rien de défaillant, pur, vierge, et sans plus de ces démons que vous avez révélés au monde. Rien ne m’atteindra, je serai sur la dernière des grâces de la stratosphère, pas une mouche ne volera, non rien que des sphères, de si petites boules, de si belle sphères. Mon trône sans matière, mon entité véritable, révélée, enfin à ce monde qui n’est que couches et strates et poussières, oui révélé au silence et à l’entité stratosphérique, au plus beau des diamants, sans prix, sans rien d’affiché, mais la plus calme des matières, la pus cérébrale et platonicienne, et la jouissance de ce si beau plafond, de ces si belles antennes qui n’appartiennent à aucun silence, aucun univers, aucun froid et aucune nuit. Oui ce monde je le vois, vous me l’avez offert, je l’ai pris, j’ai pris en vérité ce que vous n’avez pas même pu penser, et dans l’impensable, je ne fus plus rien, plus rien de ce qui existe, mais moi, dans le profond souterrain, dans le ciel sans limite de ce qui n’est plus.