Fleur triste.

Le maquis a prêté sa fleur triste, à des couvertures du dehors. Mais l’intérieur des épines était ouvert car le coupant ne change que sur des crêtes de neige, et ne dort que dans une intellection ouverte. Cela est parti, et cela a puisé dans les présents ouverts par un alcool ambiant qui changeait de structure dans un ciel laiteux. Ce n’était pas la réalité, mais des ordres venus d’ailleurs, qui incitaient à combler toujours plus d’écriture, tacite et accroupie dans les crénelures des arbres et peut-être des chardons, des zones tempérées qui n’existaient pas. La cartographie était dissipée dans un lieu saint et adéquat. Il n’y avait rien qui ne puisse toucher l’ordre des plantes comme un tapis, ou une chambre se dévoile seulement l’après-midi, quand on a passé son temps à soupeser ses angoisses, et que sa chambre appartient aux mots des ordres que l’on fuit.

(Le silence est une tempérance, la sagesse qui dure sur le noyau d’une existence qui ne s’absout que dans les rêves d’une sève lente et comestible.)

(La joie n’est pas dans les électricités subversives, mais dans leurs lames qui échouent sur le midi et sur l’arrière-pays de ses capes souterraines.)

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