Croquis de Krumau

Je ne sais pas ce qui dans cette maison
A pu habiter comme cerveaux qui ont circonscrit
Les cloisons avec l‘appétit de leurs neurones
Et leurs molécules diverses qu’on nomme sentiment
Mais on dirait si bien qu’ils ont laissé des traces
Dans la saison.

D’abord on dirait que des esprits glacés survivent
Puis si on s’y penche on voit une infinité
De printemps ramassés dans des ailerons
Des sentiments de traverse qui prennent
L’abeille ouvrière et la joie des jours
Dans des matières olfactives.

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