La ligne crénelée

Aidez-moi, ce sont des pignons et des créneaux qui m’étreignent
Le long d’un talus de bonheur, mais des touffes d’herbes irrésistibles
Sont des langueurs et des détresses que rien n’altère
Les images qui se confinent en moi-même

Sont des vies autonomes qui s’agrègent
Sur les crêtes de ma vie
Sur les rails de l’espoir
Le bonheur m’ensevelit

Je tiens dans une grande détresse la loi de ce qui fuit
Et seul dans les hêtres
Je trempe mes souvenirs dans la longue grève
Qui me sied à merveille

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