TONNELLES
Tout est ensemble, comme des souvenirs
Aiguisant des prés de larmes
Et des tonneaux de sang
Des poutres se perdent et des sols
Se dissolvent le long des chaines si belles
Tout vient de soi et des traines éternelles
Car cela va finir comme on broie un brin d’herbe
Seule dure l’espérance réelle
D’être ensemble le lac de tonnelles
Et trois milles têtes qui s’ajustent
Au denier des rêves
Car seuls sont là ceux qui existent dans l’ensemble des bras
Et des lacs artificiels
Qu’on a construit autour de toi.