Salubrité du rêve.

Derrière l’encombre de ces cases creusées à même la roche
Après des laboratoires douteux
Des vieilles casernes logées
Dans le flanc humide de la roche
Cela était comme les végétations et les nids de rivières
Si horribles
Et si loin de l’imaginaire
Où plus aucune beauté ne cohabite avec l’esprit

Parmi les souvenirs noueux de ces nids d’araignées
J’aime d’autres espaces hybrides
Sans l’apogée d’insectes
Sans les trous et la poussière qui sème
Son néant et ses deniers
A la face des créanciers de ce rêve

S’il y avait une porte
Et une coïncidence
Parfois les plateaux me semblent plus salubres
Décortiqués par le soleil
Et dans mon souvenir de ce piquant et ce charme
Que j’élève si haut
Aussi beau que disons
Le visage d’hannah reid
Il y a cette pure vacance dont le domaine
Du rêve s’exerce plus librement que le désir brutal

C’est un nid d’adolescence et de possibles
Une lame languissante
Rien qu’une tension plane
Qui est éternelle bien qu’elle meure
Car là sont des hôpitaux
Là sont ces sentiments qui sont allongés
Dans des chemises zébrées

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