L’escalier.

Cette contemplation est flegmatique
Elle bouge sur ces escaliers de pierre
Elle tremble comme un déchet plastique
Les seules éléments de ce jour si plein
Les seules concentrations obliques
Sont tout un terrain et toute
Une paroisse sans aucun dieu

Car nous sommes intelligents et sensibles
Et nous construisons un terrain qui est le propre du réel
Ce réel est le nôtre si bien qu’il touche la cime
De ces cyprès et de ces tuiles
Et les deux millions d‘habitants

Cela bouge et les scènes sont bien naturelles
Qui entrent en soi et se jouent ensemble
Des brettelles d’autoroutes au loin

Il n’y a pas de mélancolie.

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