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Plateau.

Ma région que j’aime, ton leg de coton dans tes formes géométriques
Quand on marche parfois ou qu’on dort en marchant
Et qu’on est sis ou allongé ailleurs

Il y a vraiment ces signes de coton et cet espace impérieux parsemé de ces chiffons
De coton qui traine et draine peut-être, de mauvaises pensées
Il n’y a plus rien qu’un air stable et cette musique de shoegaze

Qui lui va si bien on pense seulement légèrement et on porte son corps
Infiniment car c’est cela l’euphorie, c’est ne plus porter son corps
Et s’imaginer être sur un plateau où on est allé

Les cultures drainent aussi mais ne sont plus, les personnes se dissipent
Il n’y a plus rien que cette terre hostile
Mais l’hostilité s’est dégagée si bien pour laisser une place libre

Et ces éléments piquants ne paraissent plus couper, il y a seulement
Ce poids de la terre et de la végétation, des mouvements adolescents
Des folies d’hôpitaux en convalescence

Un phénix sans feu et de ce coton toujours qui crisse et qu’on ne voit plus
De ce feu éteint et pourtant sans cendre, on lévite presque
Dans les méandres de l’esprit et du corps

L’esprit projette le corps de la musique et l’ouïe pénètre les chairs
On n’est plus car l’euphorie est ne plus être et tout être
Ne plus penser et tout savoir

Je dis que ce savoir omniscient est du coton

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