L’adieu.

On est prêts de ce port qui chante l’orage
Tu va crever dit-il dans la grêle, tu vas mourir si bien
Je n’ai plus de sensations dit-il et puis plus rien
Je suis l’âtre cérébral et les bruits me dissipent
Je suis si bien serpent, rien qui ne soit épris
N’écarte la nuit quand tu meurs dans le dénuement
Dans la formation de ces merveilleux nuages
Dans le grand moule qui avait conçu le jour
Si bien que tu vas mourir dans la bordure du noir
Les gens marchent dans la grande grève qui s’étale
Dans le meilleur du noir et gris qui se délave
Dans la grande nappe et la trappe qui n’est plus
Mais ouverture au ciel

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*