Si.
Si les tendons du ciel et si la seule croute terrestre
Avaient bâti des cerveaux dans les minutes gracieuses
Plutôt que des ouvrages d’abeilles tueuses
Dans les ruches qui plaisent aux femmes
Si l’intelligence avait pu croitre dans des fissures et des meurtrières
Pour obtenir des palais et des pierres réelles
Si l’aventure qui ne peut s’éteindre même au bord de la terre
Avait toujours bougé dans le sens du rêve
Et la contrainte seulement abouti à des
Rêves rendus réels
Si les morpions de toujours n’avaient pas éclos dans le sillon de la terre
Et dans le désir des femmes, si l’intelligence
N’avait pas fait germé d’esprits qui se gonflent
De ne plus être que des systèmes
Si l’opéra de ce monde n’avait aucune preuve et aucun miroir
SI
Si les salves d’artilleries des étoiles naissantes
Avaient découvert des pays toujours nouveaux
Dans ce vide qui n’a jamais été
Si les tendons du ciel et si la seule croute terrestre
Avaient bâti des cerveaux dans les minutes gracieuses
Plutôt que des ouvrages d’abeilles tueuses
Dans les ruches qui plaisent aux femmes
Si l’intelligence avait pu croitre dans des fissures et des meurtrières
Pour obtenir des palais et des pierres réelles
Si l’aventure qui ne peut s’éteindre même au bord de la terre
Avait toujours bougé dans le sens du rêve
Et la contrainte seulement abouti à des
Rêves rendus réels
Si l’opéra de ce monde n’avait aucune preuve et aucun miroir