Living crystal (à T. M.)

Cette boule qui longe d’autre routes encore
Et d’autres avenues elle est la seule
A toucher l’or et ce métal

Le cerveau de tes tendres muscles est une sphère
Où même les plus petits organismes sont immobiles
Ces cheveux carré et cette musculature désignent
Le seul relief de métal où je m’égosille

Les seules ruelles, les seuls pourboires
Où j’ai donné tout mon avoir et selon mes principes
Il n’y a rien qui vaille l’aurore de tes chevilles

Ils ne valent rien ceux qui ne savent compter sur les lignes de crêtes
Les bassins et les plaines. Pas plus que les fontaines
Si ne jaillit le sang de tes veines

Et la plaine où s’irrigue le champ que tu draines. Mais
Seulement immobile ce mouvement que tu laisses
Fait ce cristal coupant et cette laisse
Libre comme ces chaises

Où s’asseyent nos rues urbaines.

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