Ci-gît

ici la pénombre les mains mangeuses la substance qui décélère le père mange avec ses mains le repas du fils une colère vive un sillon égoïste ce qui se défend d’exister mange d’un œil de pigeon les lobes de son fils le sexe béant dans son cerveau les haines ouvertes par l’orgasme de mort qui les tient au supplice

les poings dans le cœur la décélération se loge dans les synapses la mort lui bouffe les connecteurs le vend aux prostituées du néant les nébuleuses glauques où ces mêmes folles toutes aussi tordues que l’orgasme de mort qui l’a reclus parmi leurs mains aguicheuses toutes aussi tordues que le giron du grand maniaque

les peurs la nuit quand l’orifice masculin la béance paternelle jouit dans les sillons qu’elle creuse et décélère et mange de ses rires sournois la substance de son fils et hurle à la mort dans un silence mutique la beuverie sans alcool l’ordre mortifère qui se voulait raison l’ordre de la pompeuse à vie

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