Cela est inique. Tout d’abord les béances de la nuit, l’ivresse qui la jaunit et la brûle. Les trous de la nuit, pleins à mourir de breuvages et de ce rêve que je vais vous expliquer.

Ce rêve n’en est pas tout à fait un. Les vôtres, tôt ou tard, se trempent dans les masses immondes et mensongères du quotidien. Cela vous remplit la panse de ces rêves moisis.

Le mien lui, se mange lui-même, il se nourrit de ses angles et ses nuances. Il régurgite d’autres rêves à tel point qu’il ne s’agit plus du tout de rêve, mais d’une matrice qui se réfléchit jusqu’à la nausée, jusqu’à ce qu’elle se vomisse.

Me voilà face à vos piteux rêves faiblards qui vous enchantent et vous engraissent. Car ces saloperies que vous avez dans le ventre me portent préjudice.

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