ENLACEMENT

L’espace est noué comme une spirale
Dans les tempes et dans le houx
Le septentrion sont tes seuls verres
Tes yeux soulevés par le phosphore
Mais l’imagination citadine est tellement subite
Qu’on ne vient jamais sur la route
Et que les arêtes ne se touchent
Les angles boivent dans la soucoupe de ta
Petite maison et ses navettes

Et du couchant qui jamais ne se peut
Car le crépuscule est un orgasme
Et ainsi les laps diffèrent et changent
Dans les yeux de ma chambre
Quand je vois mourir la nuit
Mes seules phalanges se dressent et mes yeux se plissent
Maintenant les choses changent, tout diffère
Avez-vous remarqué cela

Rien n’est si stable que ce qui change
Il faut le chérir et avoir à sa portée
Les murs, les vitres et les vérandas
Où se passent et se trament les floraisons
Parfois narquoises et grasses
Mais liées, inextricablement
Avec cette odeur spirituelle
Vers ce lointain mièvre

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