Soirée d’octobre (Spilliaert)

Ce n’est plus maintenant jamais de noir ; le soleil
Est-ce coquillage en éveil ; rien n’indique qu’il soit
Ni de d’une mer ni jamais d’ailleurs ; la couleur
A pulvérisé le soir dans ce qu’il avait de meilleur

Parmi la lumière tu ne peux marcher ailleurs ; mais tu pars
Muni de cette cape qui est le seul endroit ; où la nuit
Végète encore dans ce qui fut son cœur ; elle est morte
Et plus pur et abrasif est le temps vainqueur ; absent

Dans l’élytre de ce nouveau monde où rien ne fuit
Les stries oranges et jaunes meurent et sont statiques
Tu marches dans la fenêtre ouverte à jamais qui stationne
Dans le reposoir où rien ne demeure ; où rien ne meurt

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