NATURE
Tu t’en vas dans le bois quand il n’y a
Que peu encore de ces émotions narquoises
Les trésors dont on avait dit qu’ils étaient sages
Deviennent de trop riches parures
Des émondages où le bonheur est tu
La grande majesté de ces autres lois
Régit les temps venus et les tempes qui brûlent
Dans le certain secret des corps
Des creusets où fermente la brûlure
Les gens qui meurent de toi ne sont pas aussi espiègles
Les années passent dans les cernes des bois
Des grappes de raisins voisinent la ville
Dans la grande sécrétion des contraintes
Il ne faut pas haïr ce vin des autres
Qui touche le bord de tes yeux immobiles