Ville.
Toi ma vile tu es silencieuse comme des gens disparus
Tu es l’unique effervescence et le temps passé
Le temps où tu as vécu
Le temps où l’on t’a construite
Et tu gardes cela intact et chaque bordure de tuile
Telle que je t’ai vue sur une image
Est le seul salon et la seule communauté
Des ancêtres qui transparaissent dans tes vides
Il n’y avait que toi ce jour là où j’ai surpris
Comment cela était avant que tu ne sois plus
Et comme le passé est toujours un noyau
Qui dure dans cet espoir éteint et cette tempe rassasiée
Ce léger venin et ce temps arrêté
D’être toujours dans la main
Et la bouche du poète
Le cœur battant d’aucune ruine