La haine et la colère
Je vais t’écrire un manifeste pour la haine et la colère tu
Trempes bien cela d’où ça vient tu enduis les vertèbres d’autres choses
D’autres ardeurs circonscrites si bien qu’il reste des nerfs de citrons
Qu’il reste les images planes des seules images
Les seules qui soient indécises et différentes
Les seules qui puisent dans ce qui est exactement
Autre chose encore que des origines
Tu fais si bien la cuisine de ces sentiments que les rares
Pigments sailliront de la grande veste de velours d’un autre
Grand et immense seigneur homme ou femme qui lui
A les mains si longues et fines qu’il danse avec les osselets
De ses doigts et si bien romantique que rien ne lui résiste
Si bien attelé à l’échine de la terre et sa voix éraillée
Et scabreuse multiplie les phénomènes en un seul
Il est si beau vois-tu