Molécules

Mais l’île et la végétation sur laquelle
Je me trouvais excitaient de leurs membres souillés
La nouvelle et l’aurore dans cette fin d’après midi
Je sentais le tumulte qui envahissait les plantes
Et couvrait l’ardeur des phénomènes
En une danse infiniment solaire

Je ne pouvais déceler ce qui parmi les habitants
S’effondrerait tandis que la tendre angoisse
Se diffusait dans les clairières
Et les parties secrètes et foisonnantes
De la chair des arbres. J’étais si perdu en moi-même
Que je ne réalisais rien de cette vie nouvelle

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