LA MORT DE MICHEL DRUCKER

Nous aurons des lits pleins de fougères
De saucissons et de lardons
Les roses trémières du chaudron
Pâliront à la vue des ours en chaussons
Et la langue de l’asphalte laissera sur les palisses
Des invertébrés et des saucisses

Demain, quand l’angle du ciel mangera la courte paille
Qui danse dans les écailles du tournesol
Les lampions pourriront sur place
Et un ange ravivera nos flammes mortes.

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