LE SOUFFLE PREMIER

Mon ami voudrais-tu saisir
Sur le coteau où nous buvons des verres
Les pales des engins imaginaires dans tes mains
Elles soufflent soudain, elles cherchent l’hémisphère
Rendu à sa plus insignifiante raison
La plus plate des bandes et le dénivelé abrégé
Des mains de l’univers

Il suffirait qu’une ville baigne dans ses strates
Pour que nous soyons couverts de sa suie
Sa glace et ses bleus où nait ce qui n’est pas encore
Comme s’il était loisible de dormir
D’avoir un corps et d’être à jamais
Les jardins et leurs bordures
Les maisons et leurs aplats

Les tendres veinules du marbre

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*