SOUPIR
Poème écrit sur un soupir initial de Florian (c’est vrai), qui a été ensuite imité par le grand jaloux de la pureté.
Tu as fait le plus beau soupir que j’ai entendu
Vraiment c’était un petit monde parvenu à son terme
Une tristesse qui n’était pas seulement orientée
Vers une déception mais avait les granits
Et les cristaux de sable qui sont indéfiniment
Les mêmes apogées et les mêmes cires du réel
Le monde était en déroute si bien que tu avais
Echoué mais c’était la victoire des âmes fragiles
Et dans le tombereau de la brutalité
Un seul mouvement de cet air expiré
Avait grossi et maintenant stagnaient
Des marais troubles