NOVEMBRE
Dans le brun ferrugineux de novembre
Le teint pourri des eaux en ce ciel
Qui sombre dans le vase glauque
Dans la portée des étourneaux
Sont les caves et les tréteaux
Dans la bouche de ce qui est advenu
Ce qui n’est plus mais mort
La poésie sensible ne se passe
De ce qui advient toujours
La poésie panse les blessures
Sur la bêtise des béotiens
Qui coassent encore ce soir
De concert dans le levain
De la cité éternelle