SOINS

Dans la communauté de la mortalité de l’homme
Dans l’ouverture et la porte entrebâillée
Le silence et les soins
Donnent à cette précarité pourtant le seul sens
J’ai voulu aller là où le clairon touche
Et là où l’électricité est altière
C’était autant une nature virtuelle
Qu’un lieu enclos ou une ville prospère

On fabrique les machines qui nous tiennent
Puis on se délasse sur la corniche
Où se posent les cheveux et les mains,
Aigres, douces, des lendemains
Et de la brutalité du temps

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