RÊVE
Cette matinée de rêve, où je prenais le train
Rêve tant expressif, dans des panoramas soudains
La seule chose qui convienne
Vraiment le train du jour et de tout
D’abord des monts iraniens
Puis des canyons américains
Mais cela dans le sud de la France, étrangement
Ou le nord de l’Afrique
Mais regardez, comme le paysage est un cœur
Il pulse et il est
Il est la vérité extravertie
Il est l’image qui dit le sens
Nous pouvons mourir et vivre, presque
Dans l’étendue qui se voit
Nous sommes les embryons terrestres
Je venais aussi dans des couloirs de métro
Sombre palinodie aux panoramas
Car il faut mourir, aussi