Hirondelles
 

J’entends parfois des messagères s’étendre
Dans le fond du ciel sur les tuiles
On appelle hirondelles ce qui siffle mais la nuit
Quand la cire bouche les oreilles on entend aussi leur sifflement
On n’entend que la supplique et le plaisir léger
Qu’elles ont à signifier d’autres espaces peut-être
Ou la joie sans bonheur de percer le ciel
Mais si leur vol est si ras c’est qu’il doit parvenir
A s’aimer tout en approchant de proies factices
Les insectes s’avalent comme une quantité rare
Dans un ciel où l’on ne passe qu’une fois

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