MISE A DEMEURE
le rocher est vaste
et c’est une vasque de sincérité que de le voir
le rocher où passa la vision d’un retour
sur le sable éclaté, sur les troncs heurtés
qui couvrent la centaine de rochers
les anomalies et les faussetés
dessinent le champ et le pourtour
elles endimanchent la réalité quand ce n’est pas
hélas la folie d’une musique
les repères sont brisés mais entrent seulement les feuilles
de ces feuilles de février ou de mars
de densités de cerisier
on apporte la coupole qui tient lieu de camisole
on rêve sur une herbe que des sieurs, éloignés
souillent de leurs crachats
des heurts pénètrent les portes fermées
le sol ancien de crépis et son anonymat
jette au-dessus de la ligne de cyprès
un son qui nous convainquit
de sombrer