Brusquement je fus pris d’un sentiment de honte qui devint vite immotivé : j’en oubliai la cause et ne pus la quitter. J’étais acculé en famille. Je ne savais où donner du regard, errais sur un morceau d’assiette, puis tout s’améliora, tout revint à la normale suite à ce sentiment brouillé.
Je revis le sujet et les protagonistes – la causalité – de cette brouille tenace : tout recommença. Mais était-ce bien un quelconque sentiment de honte ? N’était-ce pas une profonde tristesse, quelque chose qui m’isolait dans la présence même des autres ? Quelques uns décidèrent de partir. Il était temps pour eux : ce premier départ fut prévu, mais le second, je ne sais pas.
Et puis je réalisai que ce n’était pas de la honte mais une tristesse lancinante. Je fus sûr que cette plaie ouverte saignait à flot et qu’elle me faisait regretter quelque chose, une seule chose : la solitude.
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