Je traîne comme désert ulcéré
Une paille ou un œil trop lumineux
Un œil au laser évanoui
Ce désert que j’ai contracté dans mes années de bonheur
Cette longue macération d’espaces
De paysages sauvages et de villas sommaires
Cet œil qui s’adoucit le soir
Et laisse battre le reflux de la mer
Piailler les corps d’oiseaux
Cet œil

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