Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Ma place, ma juste place est au tribunal, elle l’a toujours été, et pas au tribunal de Dieu, au tribunal des hommes, car mon corps est fraudé depuis toujours, mon esprit châtié, mon honneur bafoué. C’est là seul que ma place me revient et que mon rôle sera exercé. Rien ne passera autrement, rien ne passera autrement que par loi.

C’est la loi et le tribunal qui apporteront la justice, c’est moi-même qui parlerai, c’est ma voix qu’on entendra et mon visage qu’on verra. C’est au juge que je m’adresserai, c’est de vous que je parlerai. C’est aux loi que je m’adresserai, je ne pourrai pas dire un mot de plus, mais je mettrai du silence entre les mots, pour que la lumière de la justice soit.

Avec un malin plaisir je l’avoue, un malicieux plaisir que j’aurai de vous confondre, maintenant vous, c’est vous que je confondrai et c’est moi qui serai sur l’estrade, c’est à vous que je prendrai mon dû, et c’est votre public qui ouvrira les yeux et sera stupéfait.

La justice redeviendra stupéfiante, la loi vertueuse, les lois à venir seront raisonnables. Je vous le dis en vérité, la loi sortira de son cadre, car la loi ne sort de son cadre que par loi !