La meilleure arme du fascisme est le fascisme. Elle est sa force de conviction ultime. Le fascisme se nourrit du fascisme et il n’a pas de limites, il utilise un fascisme permanent qui fait tout croire, vers un pôle unique, fait de colère.
Le fascisme est colère, il est l’expulsion de soi, mais pas par le dedans, par une sorte d’inertie permanente. Il est un insecte rampant, faisant tout croire, faisant passer des vessies pour des lanternes. Il joue sur la bêtise et son arme est lui même : laisser penser qu’il n’est pas ce qu’il incarne.
Le fascisme a un objectif, lui même, un pôle, lui même, un bloc, lui même, une lumière, lui même, une morale, lui même, une orientation, lui-même, une croyance, lui-même, son attraction est si sombre qu’elle semble lumineuse.
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