Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Il me reste un seul droit : trouver le monde beau. C’est un beau droit. Il est même avantageux. Quand je vois certaines personnes pour tout vous dire c’est à mon tour d’avoir pitié de vous. Ce beau droit donc, qui m’appartient, je me l’octroie et je recherche mille façons de l’obtenir en vous fuyant.

Quel plaisir que j’ai acquis de vous fuir, vous ratez quelque chose, et ça ne se copie pas. La fuite est infalsifiable, marquée du sceau de l’enfer et du paradis. Comme je l’ai dit on trouve le pire et le meilleur parmi les âmes errantes. Je l’ai ai vues, les pires, au bord des fleuves. Elles ne sont pas citadines.

Profitez bien du centre ville, on y est plus à l’aise. La fuite est un danger sérieux qu’on ne peut pas reproduire ni vraiment cultiver sans fuir soi-même. Ah fuir, mais quelle beauté quand on reste noble et sociable en soi-même. Qui a-t-il de plus beau que la fuite sociable ?