Un fou.

Souffrance et mystère, science isolée. Un destin se profile ;  je me repais de sommeil, de visions nocturnes, de vieilles bâtisses moyenâgeuses et de livres plein de savoir. Des centres d’intérêt, trois mille ; je m’ennuie dans mon pauvre nombril, envie l’écume, la mousse. Je m’éveille dans une vie de néant, fabrique des rêves solaires, c’est à dire que je rêve tout autant le jour, de vrais scénarios s’échappent, des scénarios de poursuites et de conquêtes.

Rêves éveillés, seule issue à une triste réalité, la mienne ; coagulation aux tempes de l’univers. Ici tout circule. Cela semble étrange. Mes nerfs sont du béton. Ils ne savent pas rire, j’ai un rire immotivé, une recherche verticale d’un trop plein-de bonheur. Prince d’Infini, Absolu au bout d’une perche que tourmentent les sans-rêves ; nausée du plein, angoisse du vide.

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