Loin le château

LOIN LE CHÂTEAU


Quelques branches serpentent, annoncent une route
Trace de goudron jusqu’aux sinus comme de la terre
Irriguent cerveaux posés sur les côtés l’on dirait
Des bornes sanguines dressées faisant des fenêtres.

Fenêtres naturelles, respirant alentour, prodigues
Lointain écho de ces demeures ouvertes et lasses
Forment une constellation, une matière humaine
Pénétrant celle végétale, toutes deux irriguées.

Immense forêt respirant son haleine vigoureuse
Son bois craquant, l’écorce humide qui se décolle
Immense forêt emplie de son château intérieur
On sent sur les côtés filtrer trois couleurs.

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