Archives Mensuelles : février 2025

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Aux génies la métaphore, aux esclaves les mains dans le cambouis.

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Cette série s’appelle éolienne bien sûr.

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L’intelligence n’est pas plus savante qu’une éolienne dans un champ. Elle avance dans les blés comme une femme acéphale. Ses hélices sont des herbes qui s’épuisent dans le temps.

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Les épices sont des chamois aux dents de velour. Quand tourne la grand roue sur l’échine des vautours, les creux de mes tempes touchent leur indicible velour.

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L’ensoleillement des trafics est une haie citronnée. Les pivoines dansent sur des cheminées absconces. Les rêves sont doux dans le chemin des rivières.

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Les dépressifs non effondrés sont pour moi le plus grand mystère, quelque chose que je ne comprendrais jamais. Chacun ses mystères.

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Ce que je ne comprendrais jamais chez la plupart des gens c’est pourquoi ils sont des dépressifs non effondrés, d’où peuvent-ils bien tirer une énergie qui ne mène à rien ? Je dois être extrêmement fragile.

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Je n’ai pas pu finir Cosmos d’ailleurs, j’ai failli mourir. Je n’ai pas fini Justine ou les infortunes de la vertu non plus, et qui m’a laissé la même impression que Cosmos, quelque chose qui a bizarrement à faire avec l’ennui.

Les livres horribles. 0

Bartleby est un inhumain passif. Il est repoussant, abject et insupportable mais il a cette qualité de n’être rien et de ne rien vouloir être. Ce livre m’a laissé une vaste impression d’horreur. Il est l’antipathie, l’anti évolution. Je suis content qu’il soit mort à la fin. Ce livre fait partie des 3 pires livres […]

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Savoir s’affranchir des lois et des codes, car c’est la définition de la transgression, sans les violer est tout un art. Un art très difficile mais très plaisant, et plus gratifiant que le viol.