Archives Quotidiennes : 4 décembre 2024

Le fou furieux. 0

Un fou furieux, c’est sûrement l’une des meilleurs qualification pour qualifier mon père, un fou furieux qui bataille sans relâche contre son absurdité et son désir de violer des jeunes filles, comme je viens de le voir une nouvelle fois. Son absurdité est tellement grande qu’il dégage ce désir fou et crapuleux du tyran, du […]

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Et si c’était Camus qui était absurde et pas la vie, si c’était certaines personnes qui étaient absurdes et d’autres non ? Voilà sûrement ce qu’en dirait Nietzsche.

Camus. 0

La philosophie de Camus a tendance à être terne et sans espoir, et manque de vitalité à mon gout. Cela se remarque dès ses premières et dernières oeuvres poétiques, Les noces ou L’été, où déjà le jeune Camus, guetté par la maladie, semble essoufflé, décomposé. Ce manque de vitalisme originel, très solitaire, se comblera ensuite […]

L’intelligence. 0

L’intelligence, qui est soi, est le seul moyen d’émancipation. Plutôt que de calquer bêtement les autres, ô les comme il est lumineux et grand que de penser à soi, et d’ouvrir la porte de sa maison. C’est cela qu’il y a chez beaucoup de gens, quelque chose d’indécrottable : eux-mêmes et leurs origines. Tandis que […]

L’émotion qui vient du cœur. 0

L’émotion qui vient du cœur est souvent plus méchante que celle qui vient de l’esprit. Elle est forcée, épaisse et pataude. Alors que l’esprit semble saisir davantage le détail, elle s’accroche comme elle peut et sans bien voir à ce qui convient aux défaillances de l’esprit. Maladroite et peu jouissive, elle s’élance vers le sol […]

Le manipulateur 0

Une personne instable recherche maladivement la paix. Un manipulateur est condamné dans sa recherche. C’est de là que lui vient son caractère manipulateur, son caractère condamné. C’est cette condamnation qui le stimule, et le pousse à agir sans vergogne, sans scrupule, sans surmoi. C’est une âme errante au mauvais sens du terme. Tout est condamné […]

La superficialité. 0

La superficialité a peur de la profondeur. Elle lui donne le vertige et attise sa colère. Elle colmate les fonds sans voir en profondeur mais ressasse des principes d’apparat. Ce monde des apparences n’appartient pas à l’indicible, qui est la profondeur et le charme de l’apparence. La pensée superficielle se veut saine et engrange des […]

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La connerie consiste à nier la pensée subtile car elle n’y a pas accès. On peut la retrouver chez des gens pourtant intelligents mais toujours dans une pensée de surface dite métaphysique.