Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Moins il y a d’émotions, plus on s’agenouille devant des émotions vides, au nom peut-être de tableaux noircis qui semblent son enfance. Mais le maitre des tableaux c’est moi, l’émotion c’est moi, le lien c’est moi. Et les vieux et les manchots, toutes sortes de comploteurs gravitent autour du maitre des arts et de la passion. Ils gravitent envers ce qui a fait les nations, ce qui a fait la culture. Tout n’est que gravitation. L’emprise est une gravitation, l’artiste est celui qui passe à travers les sphères gravitationnelles, celui qui bâtit des édifices avec des vapeurs et des minéraux, celui qui transcende le monde. Mais autour on gravite, on négocie, on calcule, on thésaurise, on utilise la jeunesse pour accomplir le fantasme de la vieillesse.

Le sommeil de l’oiseau. (poème cucul qui fait cuicui)

J’ai entendu l’oiseau de nuit

son pépiement est un infrason

il est une demoiselle d’hiver

dans le vaste son de l’univers

éperdu en soi, lui aussi gravite

à la manière d’une onde subtile

que visitent les affres d’un mauvaise nuit

mais lui et si pur et cristallin

il est d’hiver comme de toujours

et dans le froid remémore l’enfance

d’un temps où parents et voisins

ou l’existence sociale d’un enfant

déjà dans des soirs et des nuits

dans des esprits qu’il ne comprenait

à qui il ne pouvait répondre

dans ce langage était sa voix

il n’avait pas tant d’habitat

que le soir et l’extérieur

et la fantaisie d’une nuit

qui perd ses oracles

Une civilisation qui s obscurcit jusqu’à devenir noire comme de l’encre n’inverse pas les valeurs, elle les exacerbe, car ces valeurs sont nées de la nuit et des feux de l’enfer, sans une pincée d’air pour respirer.

Ce sont les valeurs du travail acharné, de la production et de la croissance. Ce sont les valeurs de la sédentarisation et peu à peu de la dissipation du sentiment subtil vers la cohésion sociale, et la guerre entre groupes sociaux.

Ces valeurs n’ont jamais cessé et ne cesseront jamais. Plus ont tend à les pacifier, plus elles s exacerbent et plus la nuit les gouverne. Ce sont des valeurs instinctives. L’instinct qui se libérait de l’instinct – peut être avant la sédentarisation- est devenu inaccessible et hors de toute atteinte.

La pensée didactique est une ruse, elle fait tout passer. Là où elle est le plus rusée, c’est quand elle se fait passer pour une pensée critique. C’est sa plus belle ruse, elle se substitue à l’intelligence et la pensée.

N’ayant aucune profondeur comme une terre plate dont elle s’évertue à dire qu’elle ne l’est pas, elle mime le corps et l’élan de la pensée critique. Comme elle est didactique, elle a tous les prétextes plutôt que les possibles. Elle ne sait rien, mais elle enseigne.

Elle enseigne la pensée critique, mais sans sa chair, sans sa profondeur, sans son corps. Elle les subtilise au nom du savoir et sert les intérêt d’une nation ou d’une institution, ou bien des intérêts personnels.

La galenterie n’existe pas madame Tamas, il n’y que des situations dans une existence qui dépendent de ce que l’on nomme l’amour, les émotions, la connaissance d’une personne.
Le contexte change tout et vos propos et vos intentions sont d’une rare aberration dans le contexte actuel.
Je sais que vous mourrez d’envie d’avoir des relations sexuelles avec moi, comme la plupart. Vous pouvez me rencontrer, je suis certain que vous me trouverez d’une grande galanterie, ce que je suis par ailleurs avec le peu de femmes respectables que je côtoie.

Florian.