Le caméléon.

août 22nd, 2024 § 0 comments § permalink

Ce qu’il y a de kiffant avec Florian, et c’est l’une de ses meilleures spécificités, c’est qu’il est capable de tenir des propos violents avec un tel désespoir apparent, mais qu’il peut se reprendre ensuite dans une immense grandeur et une belle majesté, seul ou bien accompagné.

C’est cela en lui qui est à voir. Mais comment le pourriez vous ? Comment pourriez vous être Florian ? Il n’y en a qu’un seul, un seul petit ange de la lumière. Comme la chauve souris il peut brinquebaler ou rester pendu dans sa grotte, mais ensuite devenir cygne, devenir la cohabitation, la multitude, pas forcément le partage, mais l’exclusivité. L’exclusivité d’une relation.

Car Florian est exclusif plus que narcissique. C’est pour cela qu’il préfère des relations uniques, avec toutes sortes de gens, même s’il peu apprécier le nombre. Il lui faut d’avantage un paysage clairsemé en temps normal. Ou bien seul la plupart du temps, un panorama grandiose. Mais une petite misère, car il aime tout, pourra resserrer l’étau de son amour, et orienter son sentiment.

Le caméléon du décor et quelques fois des relations.

Être habité.

août 22nd, 2024 § 0 comments § permalink

Être habité appartient à celui qui a de l’immanence en soi, il s’occupe de sa journée pleinement, telle qu’elle vient en lui, telle qu’elle l’habite, telle qu’il doit réagir et telle qu’elle le construit. Le calculateur lui menace l’ordre du réel, il veut le modifier.

Le manipulateur est une personne de violence, qui pense tout le temps, mais cette violence qu’il y a en lui, elle ne lui fait pas mal, c’est pour cela qu’il peut l’exercer sur les autres, elle est naturelle, c’est sa nature.

L’habité souvent ne pense plus, et cela est tellement beau en lui. Souvent, comme hier on me demande à quoi je pense quand je ne pense plus mais savoure l’instant sans faux semblant, avec ce qu’il faut de tragique. Mais à quoi tu penses Florian. C’est qu’à ce moment là je suis dans le lointain, le vague et le proche, on veut me capturer, mais je ne pense pas.

C’est comme si je triomphais du réel, mais en m y fondant, tel que le moment me l’indique. Les paramètres et la parole sont fondus au réel, on veut tout savoir de moi. On peut m’accompagner, mais ces sentiments sont exclusifs.

Le calculateur lui est dans le faux semblant. S’il y a cessation de pensée elle n’est pas ou peu habitée.

Where am I?

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