Le rêve.

août 15th, 2024 § 0 comments § permalink

Il y a des gens qui ont un réseau très fin, un réseau très fin de nerfs, des gens comme moi, des gens que j’aime bien. Ce sont des hommes ou des femmes plus souvent, qui ont un réseau très fin de nerfs.

Elles escaladent des terre-plein et des cordillères, avec une fleur de pissenlit entre les mains, puis elles soufflent au sommet, ce qui les avait tenues comme des reines aériennes. Car elles étaient le pistil du pissenlit, et au sommet, elles sont l’airain, elles ne sont plus rien.

C’était une corvée de monter, c’était un vertige. On n’aurait pas cru que c’était possible, le vide entier dessous, le grand vide qui fait peur. Mais une fois au sommet elles ne transpiraient plus.

On ne transpire jamais en rêve. D’ailleurs était-ce un rêve ?

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Le poète subit la colère, le manipulateur l’utilise.

Engagement politique pour la douceur.

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Je suis tellement beau et doux quand j’ai ce que je mérite. Si vous m’aviez vu dans ma chambre à Paris. Un peu soupe au lait, comme dirait Ovie.

Je suis d’une telle beauté juvénile quand je prends des petits déjeuner dans un hôtel. Seulement si ça ne vous dérange pas trop il faudrait peut-être m’en donner les moyens financiers mes cocottes.

L’injustice financière est-elle une douceur ? (Tiens qu’en penses-tu Marie, tu es assistée toi aussi, tu as de quoi te payer du fromage râpé ?).

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N’oublie pas ma situation générale Marie.

Douceurs.

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La douceur peut être stagnante, sans rien vouloir, comme des vents contraires en soi. Elle porte et voit, crée des images réconfortantes. Une certaine angoisse curative est alors l’image et le transport du poète qui sent tout, du poète qui est, du poète qui souffre parfois.

Ou bien elle peut être rassurante, elle peut être ordinaire, manger un simple croissant pour Florian si beau en ce monde si vrai, où qu’il soit, en voyage, en partance, dans la normalité, la vraie, la convivialité typique du Florian en retrait, trop pur pour mener quoi que ce soit…

Florian (un certain désir dans la douceur)

août 15th, 2024 § 0 comments § permalink


La douceur est non feinte, mais la vraie durée, elle me prend si souvent. Elle demande des conditions. Dans de mauvaises conditions, la douceur peut grandement surprendre certains spécialistes, qui négligent certaines formes de violences écrites par exemple. C’est là leur limite.

La douceur est peut-être une adaptation à sa situation, avec l’objectif de son intégrité, de son moi et sa dissipation, de l’ouverture au dehors, en-dehors des limites de sa maison, de ses volets de leur séance névrotique d’ouverture et de fermeture.

La douceur est jeune, elle est différente, elle diffère, elle ne se répète pas, elle voyage vraiment, elle est nouvelle, elle théorise peu ou lentement. Elle se vit. Elle est partout, elle n’est pas restrictive, elle est un grand tout sans convoitise qu’elle même et sa grâce, son immanence et sa beauté que sait porter le charmant poète.

Elle peut savoir être trash aussi, car rester, se fixer un objectif de calme peut tourner au cauchemar, à l’opinion, et au rejet de l’autre. C’est pour cela que la douceur est un moment, un moment vrai, car si ses principes se collent au reste des courants et des aléas de la vie, alors elle devient une source d’égoïsme.

La douceur est un moment du courant de la vie, un aléa dilaté, sans cesse orienté vers le nouveau car plus beau encore, c’est une tension sublime vers où elle mène ou laisse présager d’aller. Elle ne se contente pas d’elle même. Elle produit les fruits futurs. C’est seulement à ce prix qu’elle est vraie, pure et durable. À ce moment qu’elle m’incarne le mieux.

Florian est la douceur (vous pouvez le rencontrer).

La douceur.

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Pour Marie Robert.

Je suis d’un naturel très calme et doux, presque absent de toute convoitise, je me contente de ce tout le plus souvent qui peut passer aussi par de l’angoisse ou de la détresse. C’est toujours une situation abrupte qui risque d’envenimer les choses.

Mon calme est grand, car mon immanence forte et ouverte, ma durée longue, étant ce qu’on pourrait dire une personne de haute qualité, en retrait, savoureuse et de toute grâce. Aucune feinte, aucun aspect bêta, de la pure vie.

Cette pure vie j’en ai le secret, je ne peux guère l’étaler, elle coule en moi car elle aime chaque chose, chaque élément du monde. Je n’ai pas vocation à aider les gens, si ce n’est par mon art. Mon naturel me tourne parfois vers un certain cynisme.

Mais on peut se retrouver dans mon art car il est concret, il parle de cette douceur en moi bien souvent, cette douceur altérée (je parle de mes productions qui sont véritablement de l’art). J’avoue que je pourrais me pencher d’avantage vers la vraie douceur dans mon art, si j’en avais les moyens.

Le trou.

août 15th, 2024 § 0 comments § permalink

J’ai un trou à la place du cerveau, un beau trou avec rien dedans. Des fils pendouillent, et pissent de l’électricité. J’ai toujours eu un trou à la place du cerveau. Autrefois je pensais.

Autrefois je pensais et aujourd’hui j’ai un trou. Je ne pense plus. Enfin j’ai des pensées sourdes et suffocantes. Les pensées du trou. Elles tombent comme des grosses balles de pétanque dans un trou.

Des gens regardent le trou avec un microscope. Ils croient voir quelque chose. Ils disent tiens il y a quelque chose dans le trou on dirait. Un globe avec de la neige, une grosse boule de billard. On dirait qu’il y a un symbole sexuel dans le trou.

Des psychiatres chevronnés arrivent alors avec un sac rempli de pics à trou et piquent le trou. Tout le monde ensuite pique le trou et pisse dans le trou. Au final c’est un éléphant qui chie dans le trou.

Where am I?

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