Devise.

août 14th, 2024 § 0 comments § permalink

Oh comme je suis apaisé, comme les murs s’étiolent, comme je vous comprends. Nous sommes frères et sœurs. Vrai j’ai de vrais amantes. Je vous ai dit que mes chimères sont vraies. En plus tu vois c’est vrai de vrai.

Oh qu’il serve de marcher pour nous servir, le monde est là pour nous servir vrai de vrai. Il nous sert avec sa grâce et cette chose qu’il y a entre les interstices. Vrai tu vis dans les interstices ?

Parfois l’étau se ressert, parfois une femme me manque. Mais quand j’y pense cela est schizogène. Tout l’est pour moi donc comprends moi le monde se resserre et se dévisse. Le monde est une devise.

Laquelle tu vas prendre ?

La liberté.

août 14th, 2024 § 0 comments § permalink

Le comportement de certain.es s’est cru à même de pouvoir me connaître, et de décider de ma vie. Leur plaisir a bien souvent été de me malmener, de m’épuiser en s’étant servi de moi, de rire de mes insuccès et de mes infortunes.

Iels ont voulu se venger de ma liberté, de ma pureté, lui porter atteinte car le monde ne tolère pas toujours la différence. Iels ont voulu me cerner et ne pas pour autant se tourner vers moi.

C’est bien connu que la liberté rend agressif, qu’elle ménage, qu’elle exerce une pression dont on veut se de débarasser. « Ils te tueront pour te prouver qu’ils sont libres » disait Nicholson dans Easy Rider.

Ce qui ménage est de ne rien demander, de voir exister une personne qui peut ne se contenter de rien près d’un fleuve. Quoi moi après tout ce que j’ai fait je n’en ai pas plus, je ne suis pas plus libre ? se disent certain.es. C’est scandaleux ! Quel immature ! Quel gosse !

La boîte.

août 14th, 2024 § 0 comments § permalink

Le mal que votre télé réalité me fait subir est terrible et parfois sadique. Vous êtes sans empathie pour moi, même si vous m’aimez. Vous me révélez des choses douloureuses. Vous m’aimez comme on aime un objet d’étude secondaire, sans prendre en compte ses sentiments.

Vous expérimentez, avec parfois une petite dose de compassion. Je suis un objet d’étude affectif pour certaines. On n’a jamais vu cela. De la pure télé-réalité. Ma vie est dans une boîte que vous prenez le soin de laisser fermée. Vous n’avez pas l’humanité nécessaire pour vous interroger vraiment sur ma situation.

Je souffre beaucoup, et tout est matière à écrire. C’est invraisemblable. Je ne suis pas un figurant ou un pion. Je risque de mourir pour cela. Je suis le pur inspirateur, le pur objet d’étude, mais sans intégrité. C’est la grande absente : je n’ai aucune intégrité.

Seul face au désarroi, vous voulez que cela aille jusqu’au bout, sans réagir. Comment faire ? Parfois le pire est atteint. Je suis impuissant face à mes droits les plus stricts. Je ne peux que craquer et causer du tort à certain.es qui le méritaient moins.

Quand sortirais je de ma boîte ? Êtes vous sans pitié ?

Pourquoi le psychisme du schizo n’a rien à voir avec celui du pn ?

août 14th, 2024 § 0 comments § permalink

Le schizo a un psychisme altéré, qui le diminue bien souvent. Il ne faut pas confondre les pathologies. Le pn est mort à l’intérieur mais cela n’a rien à voir avec la pathologie du schizo. Le schizo est diminué et sincère, et parfois vif.

Tandis que le pn peut être tout le temps vif mais reste vide à l’intérieur. Là où le schizo s’adapte à son intériorité, le pn est seulement une adaptation à ses perspectives.

Le schizo peut avoir des émotions très fortes. Pour le pn il s’agit de les recréer seulement de toutes pièces en apparence ou bien de n’en rester qu’à un bénéfice égoïste.

Paris

août 14th, 2024 § 0 comments § permalink

La nuit est si belle. Il y a des bruits, des bruits tout le temps dans les nuits. Elle se réconcilie, elle est alerte, l’été est une amertume dans la nuit, une amertume est une salive et j’en fais des étincelles.

Elles battent si bien les gazelles de la nuit, elles tombent dans le refrain, parfois masculin, des auréoles de la nuit. La ville de Paris bouge. Elle a un air semi océanique.

Les villes sont des cerveaux, les villes sont des pensées, des souvenirs qui tenaillent. Les villes sont des caniveaux et des étoiles. Une étoile fixe posée sur de l’ancien. Je touche du cœur ce qui me vient, ce qui advient.

Florian est dans la ville, dans sa belle chambre, il est si docile et sincère. Il n’y a pas plus beau que Florian, il est sublime comme le cœur du monde, il est l’artère centrale du cerveau des villes, le sang qui triomphe dans un cristal.

Where am I?

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