Un pn peut-il pleurer ?

août 7th, 2024 § 0 comments § permalink

Un pn est toujours méchant, et ses pleurs sont des pleurs de méchanceté, ce sont des pleurs face aux réactions naturelles d’une victime de sa méchanceté. Des larmes fausses on pourrait dire, des larmes coupables.

Elles peuvent aussi demander quelque chose, quelque-chose qu’on paiera ensuite.

(je parle d’une célébrité)

août 7th, 2024 § 0 comments § permalink

LA PRISONNIÈRE

Elle semblait si fine au commissariat
Elle était de la vaseline et de la volupté
On l’avait coffrée pour deux jours

Je l’aimais plus que jamais
Et fût-ce un désir de son secret de vaseline
De son hélium qui la gonflait

Je l’aimais en fait, plus que jamais
Je n’aimais qu’elle et ses allures
Elle écopa d’une peine de vingt jours

Je fus heureux si bien de la savoir dormir
À l’abri des assassins
J’étais avec elle tous les soirs

La beauté.

août 7th, 2024 § 0 comments § permalink

La véritable beauté n’a rien d’emphatique ou de prémédité. Elle n’est pas un musée, mais une prédisposition à être, une fulgurance, un état en soi. Elle dépend d’un contexte émotionnel, et voit ce qui advient.

Elle trouve beau ce qu’il y a de beau en soi, elle ne sourit pas au paysage, mais à une disposition, à une concordance avec soi. Elle peut survenir n’importe où. S’il est loisible que des personnes soient bienveillantes, alors on pourrait trouver beau un paysage populaire.

La contemplation qui exagère peut tout trouver beau ou presque, car elle voit ce qui en soi est présent. Mais encore faut-il que le soi soit léger et disposé à être au monde.

Duchamp précisait cela, ce si bon peintre, que la beauté est une roue de vélo. Vous savez, une sincérité peut être si forte qu’elle vous ferait aimer un élément isolé plutôt qu’un étalage de beaux arts.

Maho et la Chine.

août 7th, 2024 § 0 comments § permalink

Les mots en l’air sur le pacifisme, l’élément spirituel, la soi-disant beauté, seules ces vacuités, de la bouche d’un snob complexé, peuvent charmer les gens qui ne savent voir. J’ai souvenir que Maho, qui ordonnait au peuple ses caprices, mais qui ne l’aimait pas, lui avait ordonné de pratiquer des exercices corporels dans la nature.

Mais voilà ce qui advint, alors qu’en Chine cela avait été naturel et culturel depuis des millénaires, ce grand pays de spiritualité, cette artificialité nouvelle dénatura l’âme de la Chine par des pensées saugrenues, et la population se mit à s’ennuyer à en mourir dans les campagnes, car elle suivait des ordres qui dénaturaient le naturel, et la véritable tradition.

Il fallait se plier à des règles saugrenues, inventées de toute pièce, mettant à mal la nuance et la diversité de la Chine millénaire, par une reconstruction grotesque.

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