Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Les gens ne semblent pas très bien avoir compris quel est le sens du mythe de la boîte de Pandore. Le clown lui-même me disait : « ah quand on a ouvert le couvercle de la boîte de Pandore… ».

Mais non messieurs dames, le problème qui est soulevé pas ce mythe, c’est celui qui se penche pour voir, ce n’est pas le fond de la boîte, dont on pourrait dire qu’il est le même pour tous.

Si vous n’aviez rien soulevé, pardonnez moi, comme moi, vous seriez restés innocents, vous n’auriez pas eu la peine de déchanter. Car l’innocence des choses ne soulève aucun couvercle, elle reste à la surface, même si elle sent les fonds.

La belle surface, les fonds terribles

Tu comprends où la vie repose
Elle est sur le coin de cette main
Le poignet lié à ce tuyau souterrain

Je t’ai capturée pour appeler des services
Il vont venir et tu témoigneras de ma frayeur
Nous serons ensemble en ce jour de disance

Tu témoigneras aux services de ta faute
Et verras comme ce monde est grandiose
Sur la plage de mes anciennes névroses

Ce terme est censé désigner ce qui est du domaine de l’esprit. Historiquement, il prend sa source dans le parti de l’esprit sur le corps (la phénoménologie étant la réunion des deux par exemple). Il est une position anciennement masculiniste.

Le corps est relégué à la nécessité et au besoin et dénigré par le principe spirituel. La prédominance de l’esprit est une vocation du soucis et non de la liberté, soit une condition d’enfermement initial dont il faut se libérer.

Cela signifie qu’il faut se libérer de sa propre emprise et donc se questionner sans cesse, selon moi en se posant les mauvaises questions. Cela est à l’opposé de l’insouciance car elle reposerait alors sur des piliers par ailleurs sans fondement. Car la spiritualité n’a pas de fondement, elle en crée car elle est issue d’une position instable.

Changer de points de vue est une si belle chose, creuser l’écart, pour rester soi à toute épreuve, plutôt que de s’atteler à ses croyances. Ses croyances qui pourraient être prétendument bonnes et positives ? Non non, là est la méchanceté. La gentillesse au contraire est de savoir changer de point de vue, car elle les prend tous en compte.

Du moins pour l’homme d’esprit, pour celui dont la pensée ou la situation est parfois trop vaste pour la contenir. Et tout fluctue non, voyez comme les avis peuvent être divers sur la même personne. Bien s’en faut qu’elle puisse changer elle aussi !

Eh oui, elle fluctue comme un beau paysage soumis aux aléas du temps, et si les points de vue sur elle sont si variables, eh bien qu’elle change vraiment. Surtout qu’elle ne passe pas à l’acte, même si la falaise est parfois menacée d’éboulis.

Y aurait il une consécration pour cette personne, qu’elle soit un dôme où l’on vienne s’y recueillir ? Voilà son conseil, voyez si le paysage est beau et bellement variable, s’il est factice et campé dans ses opinions. Sinon variez !