Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Le pn aime en général s’afficher avec sa victime pour se satisfaire de sa domination, mais quand il sent qu’il serait en danger avec elle dans son entreprise de falsification, il s’en écarte, et quand bien même sa falsification et sa supercherie reposeraient sur elle, il ne faut surtout pas qu’elle les endommage ni même qu’elle en bénéficie.

Quand le pn se sent en danger, il l’est toujours, il faillit et devient d’autant plus ridicule, sa ligne ne tient plus, son auditoire perd ses repères et risque de le déconsidérer. Le pn peut se débarrasser de sa victime après lui avoir pompé le sang, comme s’il jetait sa carcasse par dessus la fenêtre après en avoir fait l’éloge.

Ce qui est fréquent dans les manigances du pn, c’est qu’il a fait commerce de sa victime, et quand elle ne correspond pas à ce qu’il veut devant les protagonistes de son entreprise, alors elle risque d’échouer, l’auditoire de perdre ses repères et lui d’être discrédité. Je l’ai remarqué plusieurs fois à la manière dont il présentait son objet dont il avait fait commerce pour qu’il corresponde à ce commerce. L’auditoire semblait parfaitement me connaitre et l’objet que j’étais correspondre à leur préjugés de grands humanistes.

Non seulement il n’y a qu’une seule personne qui puisse vivre ce que je vis et c’est moi, non seulement elle n’est pas universelle mais inédite dans l’histoire.

Aucune entreprise du pn n’a jamais abouti, il n’a jamais rien su produire et il n’a aucune confiance en lui. Son rapport à la réalité est terne et morne, il ne comprend pas les grandes idées, mais les copie laborieusement. Il est paresseux car il sait qu’il ne peut aboutir à quoi que ce soit. Cet ensemble de bouts de ficelles qui le rend improductif et bouche bée devant ce qu’il voudrait faire ou plutôt devant son incapacité à faire ou à comprendre quoi que ce soit, tour cela fait qu’il n’y a aucun sérieux en lui.

Son intelligence froide, morne et cruelle, ne le rend pas sérieux. Vous connaissez la formule, le sérieux ne se prend jamais au sérieux. Son manque de sérieux et d’organisation, ou simplement de légèreté à être, le rend précautionneux pour des choses insignifiantes, lui font dire des choses dénuées de sens ou banales à en mourir.

Il prend les poses de celui qui a vécu ou accomplit des choses, comme beaucoup de gens ou de personnalités publiques, sauf qu’il n’a strictement rien fait au préalable, ni dans les accomplissements, ni dans la vie privée, que copier ou vivre des échecs. Son expérience est donc grotesque et mimétique.

Tout cela ne peut pas faire quelqu’un de sérieux.

Mes poèmes auraient des mensonges s’ils avaient été adressés à quelqu’un plutôt qu’à de l’absolu ou de la précision. J’aimerais qu’on ne m’y reprenne pas, et le fait que je sois légèrement déçu de tout cela, je le prendrai en compte et je n’irai pas plus mal. Ce n’est pas comme cela qu’on devrait remercier quelqu’un qui travaille.

Le pn cherche uniquement à venger ses complexes et ne prend pas de plaisir à aimer une personne. Il ne peut pas aimer une personne en soi, car elle n’est pas du bloc de son moi. Il ne peut pas aimer une autre personne, ni l’amour. Il ne peut pas aimer une personne pour ce qu’elle est, la percevoir, la trouver charmante, l’aimer pour elle-même et voir la beauté en elle. Mais il ne supporte pas qu’une autre personne y arrive, c’est alors un défi et un challenge pour lui de la remplacer, et le plaisir qu’il en tire est uniquement celui de la vengeance, se venger d’une personne qui est.

Voir la beauté en une personne demande d’être stable et autonome, d’avoir un minimum de respect et d’admiration pour le beau en soi, ce dont il est incapable. Aimer une personne parce qu’on la trouve belle demande d’être touché par ses charmes et d’y voir une entité différente de la sienne, pas un terrain à conquérir.

S’il ne s’agirait pas de la conquérir, il s’agirait de l’influencer.

Le pn, qui cherche désespérément à transformer le plomb en or sans jamais y arriver, à la différence du poète qui y parvient spirituellement, sait l’art de faire passer sa balourdise en subtilité. Sa relation en amour est la même : sa balourdise semble subtile. La manipulée est tellement fanatisée qu’elle prend ses manières et sa ringardise pour de la subtilité.

Le fanatisme est l’action première du pn, évidemment elle n’est pas perceptible, car il fait précisément passer des vessies pour des lanternes, à la différence du poète qui est investi et use de métaphores subtiles, chose à laquelle il aimerait définitivement appartenir et pouvoir produire. Mais il ne parvient effectivement à rien, seulement à plagier et tout au plus reproduire.

Le mensonge est si clair, net et précis, l’inversion tellement réussi par un processus de mentalisme, que des scènes les plus cocasses peuvent avoir lieu. Il s’agit bien de forcer le passage.